• dscn4116
  • safran-carre-noir-amiens-f3d-n31
  • doret-photaboup1000380
  • dessin mural n°4 (7) - 2,75x18,62m, peinture phosphorescente sur mur version nuit, 2016
  • dessin mural n°4 (7) - 2,75x18,62m, peinture phosphorescente sur mur version jour, 2016
  • dessin mural n°4 (7) - 2,75x18,62m, peinture phosphorescente sur mur version nuit, 2016
  • dessin mural n°4 (7) - 2,75x18,62m, peinture phosphorescente sur mur version nuit, 2016
  • F3D n°15-31-3 et 20 laque et crayon sur aggloméré 120x120cm-2013
  • L'oeil de juda, installation, peintures à l'hulle sur papier - 2016
  • Leçon-n°1-tableau d'école céramique, huile sur bois, installation-2016
  • Leçon-n°1-tableau d'école céramique, huile sur bois, installation-2016
  • Les F3D dans l'espace 2 2016
  • Les F3D dans l'espace 2-a 2016
  • Vidéo, On/Off-19 min - 2013
  • Sans-titre, installation-2016
  • Tableau machine, les laveurs de tableaux-1,00 x 1,25 m, huile sur toile installation avec déclencheur à pièces-2015
4 novembre 2016

Installations

1998 ————————————

Exposition à la BFM de Limoges, 1998, 22 pastels sur papier, 57 x 80 cm, collection arthotèque du Limousin

C’est par superposition de couches successives qu’ Alain Doret obtient des surfaces monochromes. Mais c’est bien au-delà de la surface, dans l’espace du monochrome que AD nous invite à découvrir un dessin, non sans une certaine difficulté due à l’intensité lumineuse des couleurs.

En effet, à l’époque Alain Doret a choisi quatre formes provenant de catalogues techniques (joints d’étanchéité) qui des années, plus tard, allaient lui permettre de constituer le répertoire des F3D.

Il décide alors de manipuler les formes choisies pour obtenir un dessin et de le réutiliser à l’aide d’une méthode sérielle, d’où la numérotation inscrite en bas du pastel qui correspond à l’ordre dans lequel il a dessiné les formes en les gravant à l’envers de la feuille.

On pourrait tout d’abord penser à des échantillons de couleurs comme un nuancier, puis on finit par s’attarder sur des formes qui se dissimulent dans l’espace coloré.

C’est en allant d’un pastel à un autre que l’on découvre de nouvelles formes ; un dessin se crée où il appartient à chaque regardeur d’y voir son propre paysage.

Doria Lenta

 

Pastel sur papier 57x80cm, 1998

Pastel sur papier 57x80cm, 1998

Pastel sur papier 57x80cm, 1998

Pastel sur papier 57x80cm, 1998

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2000 ————————————

F3D – Peinture sur bois

Lors de cette exposition A. D nous montre les F3D, des volumes accrochés comme des tableaux, la 3 ème Dimensions face au mur. On regardant le travail dans son ensemble, on peut être amené à penser que cette face cachée est un espace à découvrir, l’envers du décor, une face cachée qu’A. D semble continuer à interroger, une troisième dimension qu’il nous raconte dans ses notes d’atelier :

Si j’avais choisi la forme pour son image, je n’aurai pas continué à travailler avec, elle n’aurait eu qu’un temps de vie.

Comme si la F3D allait m’aider à trouver l’intérêt que suscitent ces choses (images, mots, formes, rencontres, oeuvres, histoires, objets …) pour y trouver une logique, un sens.

Cette chimie particulière ne peut se faire que si la forme F3D a été choisie de manière instinctive, sensible (réunion de l’instinct sensible et de l’instinct formel selon Shiller) sans aucune autre raison que de la trouver à son goût, me permettant une liberté totale d’utilisation.

Cette étape est très importante car les formes doivent être vides pour pouvoir les remplir de mon corps, comme si je me libérais de quelque chose. Alain Doret, 2000-2009.

L’entretien réalisé à l’occasion de cette exposition raconte assez bien l’origine de la démarche et nous amène aujourd’hui, à mieux comprendre son évolution.

Corinne Domer : C’est la première fois que tu as l’opportunité de montrer un ensemble de F3D.

Cette série est composée de formes différentes, de par leur configuration et leur couleur . Elles ont cependant comme un air de famille que tu nommes d’ailleurs F3D: monumentalité, échelle, volume, couleurs bonbon acidulé, découpes… F3D, une marque?

Alain Doret : Non, il ne s’agit pas d’une marque. Je les nomme F3D parce que Forme en 3 Dimensions.

Leur familiarité provient du fait que je choisis l’image de ces formes sur des documents de même nature.

C.D. : La vue est un toucher à distance qui peut transformer une réaction immédiate, un réflexe en représentation sensible. Tu aurais pu t’arrêter à ce stade. Des milliers de formes nous entourent, pourquoi avoir choisi celles-là?

A.D. : Je les choisis de manière spontanée, presque avec naïveté. Une forme d’évidence…Devant elles, je ressens une émotion particulière. En même temps, elles possèdent quelque chose qui n’est pas définissable. Je ne peux expliquer clairement mes choix, mais partager les rapports que l’on entretient avec les F3D.

C.D. : Ces formes sont accueillantes, généreuses. Elles nous invitent à jouer avec elles, à les choisir ,

à les comparer.

A.D. : Oui, j’espère que cela se produise. Je cherche à créer une immédiateté visuelle, et donner ainsi la possibilité au spectateur de pouvoir s’immiscer facilement.

La plupart du temps, les échanges débutent sur un mode d’identification. Elles créent une parole spontanée, subjective.

C.D. : Certaines d’entre elles nous inciteraient presque à les toucher tant elles semblent molles, déformables.

A.D. : C’est l’une des raisons pour laquelle je choisis une peinture acrylique mate qui capte davantage la lumière et rend la couleur plus évanescente, accentue une découpe plus franche de la forme; une Glycéro donnera un aspect plus onctueux, enveloppera encore plus les rondeurs.

C.D. : On pourrait en rester là …relégués à l’indifférence tant elles nous semblent pleine d’assurance, abouties, parfaites, riantes.

Cette facilité d’être avec, nous empêcherait presque de continuer à les voir. Leur générosité tend à se refermer sur elles.

A.D. : Nous sommes dans un monde d’images où tout va très vite. Je crois que nous sommes tous confrontés à cette façon de plus en plus rapide d’appréhender ce qui nous entoure. Ce qui peut effectivement empêcher de faire l’expérience du regard. Le spectateur est libre. Je ne veux pas tout maîtriser, cela ne m’intéresse pas. Et puis cela fait partie du jeu.

C.D. : Prise une à une, leurs qualités intrinsèques se singularisent. Le jeu devient sérieux, notre regard s’aiguise, leur particularité s’affine : la couleur, la qualité de la peinture, la complexité des structures,

la réalité du support.

A.D. : Je crois qu’elles sont d’une extrême intimité. Cette façon de les choisir me permet d’aller à l’essentiel et de ne pas me perdre dans une confusion de souvenirs, d’expériences particulières.

Du même coup, je peux m’impliquer totalement dans l’acte de faire, je peux rester ouvert et attentif aux phénomènes plastiques.

C’est l’individu que je suis, vivant dans une époque

précise qui m’amène à penser et à voir dans ces formes ce que je suis.

C.D. : Cette peinture en trois dimensions pourrait s’appeler » peintures en sculptures ». Est-ce que ce couple t’intéresse au point de le dissocier, de le distinguer radicalement? Ou le sujet finalement, c’est toujours la peinture?

A.D. : Je pense que les F3D par leur réalité tridimensionnelle, affirmée par leur échelle mais aussi par leur épaisseur, pénètrent dans l’espace où nous sommes mais gardent un lien avec l’espace mural.

Cette contradiction apparente leur permet de révéler le mur où elles sont accrochées et l’espace dans lequel nous pouvons nous déplacer physiquement.

En fait, je crois que je n’ai toujours pas réglé ce problème lié à la peinture que l’on accroche au mur.

Les murs sont toujours là…

Dans les dessins muraux, les toiles cirées, le jeu de superpositions permet aux formes de flotter et de jouer avec l’espace mural.(…) Je tente d’utiliser le mur non pas comme un support qui limite un espace mais comme un écran où nous pouvons voyager.

La peinture et la sculpture sont des médiums qui traitent de la matérialité de l’espace. En cela, il est intéressant de questionner leurs rapports. Dès l’instant où l’on veut les distinguer, on risque de se limiter à une définition.

C.D. : L’essence pratique de la sculpture reste ses trois dimensions . Au-delà de cette permanence, on ne peut faire l’abstraction de l’implication technique qu’elle suppose, le temps de son élaboration, sa pesanteur, son encombrement, des manipulations difficiles. La sculpture est obstinément terrestre.

A.D. : C’est dans mon cadre intime et lors des manipulations d’accrochage que je sens le plus cette confrontation physique.

Il n’est pas impossible qu’un jour, des formes envahissent tout l’espace…Une autre histoire.

C.D. : Dans notre contexte économique, cette gêne matérielle choisie pourrait être considérée comme une forme de résistance, devenir idéologique.

A.D. : Quoi que l’on fasse, on est toujours confronté à une gêne matérielle. On ne fait que l’adapter à son travail artistique. En cela, je pense qu’il ne s’agit pas d’une forme de résistance mais plutôt d’un engagement lié à ma pratique. Cette façon de faire s’impose.

C.D. : Tu procèdes comme si tu désirais comprendre de manière concrète, physique le choix que tu as fait spontanément.

A.D. : J’essaie de comprendre le mieux possible ce rapport émotionnel, affectif qui me fait faire ce choix afin qu’il s’en dégage des choses, mais je ne tiens pas à les posséder. Je veux que cela continue à m’échapper.

C.D. : Est ce dire d’une certaine façon que le temps consacré à cette expérience qui engage tous les sens, pourrait permettre en retour un regard spécifique sur ce qui nous entoure?

A.D. : Les choses qui nous entourent ont un passé lié à notre histoire, à notre société. Les choses qui nous entourent nous font comprendre notre évolution technologique, formelle, esthétique. C’est sur ces choses que nous transportons notre regard.

C.D. : Tu confères à ce geste artistique un rôle, celui de te donner une vue consciente et sensible . En même temps, l’immédiateté que tu cherches à donner au spectateur peut l’empêcher en retour d’avoir une lecture attentive à l’espace que tu lui proposes.

N’est ce pas une contradiction ?

A.D. : Je pense que faire l’expérience du regard est très intime et qu’elle nécessite un véritable engagement.

Ce qui me semble intéressant, c’est que même une appropriation hâtive dépend de multiples rapports.

Et ici, c’est la réalité plastique de ces formes qui crée ces rapports.

Corinne Domer / Alain Doret, octobre 2000

Exposition des F3D à l'ENSA Limoges 2000

Exposition des F3D à l’ENSA Limoges 2000

Exposition 3 des F3D à l'ENSA Limoges 2000

Exposition 3 des F3D à l’ENSA Limoges 2000

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour ce projet Alain Doret a choisi d’utiliser un granit provenant d’Altamira très connue pour son site archéologique où l’on peut découvrir une grotte couverte de dessins rupestres datant de 22 000 à 13 000 ans.

Alain Doret a choisi d’installer Altamira dans l’Institut Universitaire Technologique, structure qui a fait naître les F3D (formes). Les formes gravées sur la plaque nous amènent à penser à une écriture, au langage universel, le langage des formes, témoignant du rapport antinomique de la fragilité de notre civilisation et en même temps de sa persistance, mais aussi des liens entre anciennes civilisations et nouvelles technologies.

Le fait d’avoir disposé la plaque au ras du sol, où les formes son sujet à disparaître par les éléments tels que les feuilles, les herbes, racines…Mais aussi l’eau qui, recouvrant la pierre ne laisse plus qu’apparaître une nappe rose, il faudra attendre le retour du soleil pour voir réapparaître les F3D.

Lida Tanero

2003 ————————————

Altamira, plaque de granit rose 94 x 80 x 5cm, installé à l’Institut Universitaire Technologique de Limoges

 

Altamira, plaque de granit rose, 94 x 80 x 5 cm, 2003

Altamira, plaque de granit rose, 94 x 80 x 5 cm, 2003

vue-de-dessus, plaque de granit gravée, 94 x 80 x 5cm, 2003

vue-de-dessus, plaque de granit gravée, 94 x 80 x 5cm, 2003

IUT avec l'installation d'Altamira

IUT avec l’installation d’Altamira

Plan-technique-d'Altamira

Plan-technique-d’Altamira

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2010 ————————————

Exposition à l’Espace Vallés à Saint-Martin d’Hères

Dessin mural N° 4, 4 15,43x6,17m, rdc 2009

Dessin mural N° 4, 4 15,43×6,17m, rdc 2009

TFF, vinylique sur bois, 25x25x4cm

TFF, vinylique sur bois, 25x25x4cm

Maquette de l'exposition

Maquette de l’exposition

 

 

2011 ————————————

Exposition au Safran, Carré Noir, Amiens.

C’est la première fois que A. D construit une F3D dans laquelle nous pouvons rentrer. Disposée dans un espace peint en jaune sur un sol en marbre noir, le résultat est très pictural, nous sommes dans la peinture, le tableau. Il nous propose d’aller plus loin, de rentrer dans la navette (la F3D N°31) pour y découvrir les F3D dans l’espace, une vidéo réalisée avec un logiciel 3 D, on y découvre un insecte F3D pénétrant dans l’espace où les étoiles F3D s’allument et s’éteignent en émettant un son, donnant à entendre une mélodie qui m’amène à penser au film de Spielberg, la rencontre du troisième type, où certains humains après s’être fait irradier par une lumière spectrale, sont pris d’une nécessité à exprimer par le dessin, la sculpture ce qu’ils ressentent. Le résultat est une forme montagneuse où la pointe aurait été tronquée. Partis à la recherche de cette forme, ils découvrent au milieu d’un plateau une montagne volcanique qu’ils décident de gravir…

Un autre point important à signaler, c’est le petit tableau accroché sur la forme, car il représente un théologien du XVe siècle, Nicolas De Cues, qui pour expliquer ses nouvelles recherches théologiques, avait amené un petit tableau représentant un portrait accompagné d’ un petit ouvrage sous le titre : le tableau ou la vision de dieu. Autre remarque, N. De Cues est habillé du costume de K. Malévitch et du signe de la main représente un cercle de la même manière que K. M, à la différence que pour ce dernier, il s’agit d’un carré.

Deux signes censés les réunir, car N. D. C a utilisé cette forme pour formaliser sa pensée : le fini dans l’infini.

Ana Lordiet

Safran, Carré Noir, Amiens F3D N°31

Safran, Carré Noir, Amiens F3D N°31

Safran, Carré Noir, Amiens F3D N°31

Safran, Carré Noir, Amiens F3D N°31

Nicolas de Cues accroché sur la F3D N°31

Nicolas de Cues accroché sur la F3D N°31

Le film "Les F3D au SESSAD" projeté dans la F3D N°31

Le film « Les F3D au SESSAD » projeté dans la F3D N°31

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2009 ————————————

L’invention et la preuve de la vraie F3D, 2OO5

Ce tableau, L’invention et la preuve de la vraie F3D, fut présenté lors du dernier Salon de Montrouge dans une configuration précisément élaborée. Sur le mur d’accrochage, un vaste aplat bleu fut réalisé. Puis, au pochoir, un petit motif jaune de F3D rythma la surface du mur à la manière d’un papier peint.

Sur le mur à droite, le tableau fut installé au centre, et à gauche, en symétrie, le relief jaune de la F3D originale utilisé  au cœur du tableau. Comme dans  » Annonciation au Palais Royal  » avec l’outil visuel noir et blanc de Buren, la véritable F3D joue ici son rôle de repère, d’outil qui rend plausible la peinture légendaire à droite. Le montage photographique a fait place à l’utilisation simultanée du papier peint, de l’espace illusionniste perspectif du tableau et de la véritable F3D en relief. Pour renforcer la rhétorique de la scène, Doret aura soin de placer à l’avant-plan une sculpture mobilière, la civière du tableau devenue maquette en trois dimensions.

Ainsi, la peinture trouve un nouveau relief, à la fois lieu d’histoire, de légende, et de théâtre, pour un tableau étendu au domaine de la sculpture et de la décoration.

Yannick Miloux :  » emblèmes et énigmes  » dans le catalogue F3D ou la petite histoire d’une grande forme, P. 95, 2009.
L'invention et la preuve de la vraie F3D, 2005, installation, Salon de Montrouge, 2,50x3,00m

L’invention et la preuve de la vraie F3D, 2005, installation, Salon de Montrouge, 2,50×3,00m

L'invention et la preuve de la vraie F3D, 2005, installation, Salon de Montrouge, 2,50x3,00m

L’invention et la preuve de la vraie F3D, 2005, installation, Salon de Montrouge, 2,50×3,00m

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2016 ————————————

La Vigie, No Limit N°12, Nîmes, l’oeil du poisson.

 

F3D N° 1, 14, 8, 19 huile sur triply 60x60cm chacune 2013

F3D N° 1, 14, 8, 19 huile sur triply 60x60cm chacune 2013

F3D n°15-31-3 et 20 laque et crayon sur aggloméré 120x120cm-2013

F3D n°15-31-3 et 20 laque et crayon sur aggloméré 120x120cm-2013

 

 

 

 

 

 

 

 

Le titre de cette exposition nous met si je puis dire « la puce à l’oreille ». L’œil, comme réceptacle d’images, permet à l’artiste d’imaginer le monde, et de développer une pensée singulière. Dès la première salle, AD met le spectateur en alerte sur la question de « voir », il nous présente des peintures où l’architecture dessinée sur le matériau se présente comme étant peinte sur du OSB (chutes de bois contrecollées, très utilisées dans le bâtiment) alors qu’il s’agit du bois mis à nu, tout comme pour l’aggloméré (voir sur le site peinture d’architecture) où le dessin n’est autre que le support rehaussé au crayon. Le support devient peinture et la surface peinte devient le fond, support de la forme.

 

 

Tableau machine, les laveurs de tableaux-1,00 x 1,25 m, huile sur toile installation avec déclencheur à pièces-2015

Tableau machine, les laveurs de tableaux-1,00 x 1,25 m, huile sur toile installation avec déclencheur à pièces-2015

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La seconde salle abrite un tableau, mais le manque de lumière ne nous permet pas de voir en détail certaines parties de l’œuvre, d’autant plus importante, car il semble avoir était élaboré, construit suivant des règles qui nous rappelle la peinture savante. Gêné par le manque de lumière, on finit par chercher un moyen à mieux voir et l’on découvre un interrupteur à monnaie, une fois la pièce enclenchée, le tableau est mis à jour pour un temps, car au bout d’une minute, la lumière s’éteint. Lida Tanero dans son texte (voir sur le site de AD, peinture/tableaux machines) sur Les Laveurs de tableaux nous donnent une approche sur le mécanisme de représentation de cette peinture.

 

 

Les F3D dans l'espace 2-a 2016

Les F3D dans l’espace 2-a 2016

Les F3D dans l'espace 2 2016

Les F3D dans l’espace 2 2016

 

 

 

 

 

 

 

Au second étage, la première salle est dans l’obscurité, mais il semble se passer quelque chose dans la salle du fond, notre curiosité nous pousse à aller de l’avant et découvrir avec surprise une petite table ronde munie d’une bougie faisant tourner un cône en carton dans lequel a été découpé des F3D se reflétant et se déplaçant le long du mur. Cette installation n’est pas sans nous rappeler ces lampes que l’on utilise pour les enfants pour qu’ils puissent s’endormir.

 

 

Dessin mural n°4 (7) - 2,75x18,62m, peinture phosphorescente sur mur version jour, 2016

Dessin mural n°4 (7) – 2,75×18,62m, peinture phosphorescente sur mur version jour, 2016

Dessin mural n°4 (7) - 2,75x18,62m, peinture phosphorescente sur mur version nuit, 2016

Dessin mural n°4 (7) – 2,75×18,62m, peinture phosphorescente sur mur version nuit, 2016

Dessin mural n°4 (7) - 2,75x18,62m, peinture phosphorescente sur mur version nuit, 2016

Dessin mural n°4 (7) – 2,75×18,62m, peinture phosphorescente sur mur version nuit, 2016

Dessin mural n°4 (7) - 2,75x18,62m, peinture phosphorescente sur mur version nuit, 2016

Dessin mural n°4 (7) – 2,75×18,62m, peinture phosphorescente sur mur version nuit, 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

L’étage suivant, il nous faut pousser un rideau noir pour entrer dans une salle, vide d’apparence, car l’on découvre de léger tracé fait sur le mur, représentant les F3D, mais la couleur jaune vert sur le mur blanc ne nous permet pas d’apprécier le dessin. On remarque alors qu’il s’agit du même dispositif que la première salle, un monnayeur est installé proche de l’entrée, cette fois, la pièce enclenchée dans l’appareil, la lumière s’éteint et nous fait découvrir un magnifique dessin de lumière, juste le temps d’apprécier, car 20 seconde plus tard la lumière se rallume, voir le texte de Aline Tador sur le site (www.alaindoret.fr) à Dessin Muraux.

 

 

L'oeil de juda, installation, peintures à l'hulle sur papier - 2016

L’oeil de juda, installation, peintures à l’hulle sur papier – 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

Au même étage, une porte fermée, le titre l’œil de Juda, titre évocateur, car à travers le trou, on découvre deux salles remplies de peintures sur papier, mais la percée nous limite pour contempler les nombreuses peintures. L’œil contre la porte, nous cherchons les angles de vues pour gagner de l’espace à voir.

 

 

Leçon-n°1-tableau d'école céramique, huile sur bois, installation-2016

Leçon-n°1-tableau d’école céramique, huile sur bois, installation-2016

Leçon-n°1-tableau d'école céramique, huile sur bois, installation-2016

Leçon-n°1-tableau d’école céramique, huile sur bois, installation-2016

 

 

 

 

 

 

 

 

Au dernier étage, la première salle de droite, un tableau d’école sur lequel est dessiné à la craie un œil avec la F3D N°4 où vient s’appuyer un manche en bois effilé avec au bout une gorgone en céramique. Ce même objet est représenté dans le tableau les laveurs de tableaux comme une serpillière servant à laver, effacer l’image du tableau. Plus loin sur le mur, les sept élèves à l’image de la gorgone, des petits portraits peins sur du bois ou AD joue avec les veines du bois et habille les personnages de formes divers : moules, escargots, coquille St-Jacques, araignée de mer et bien sur de F3D.

 

 

Sans-titre, installation-2016

Sans-titre, installation-2016

Vidéo, On/Off-19 min - 2013

Vidéo, On/Off-19 min – 2013

 

 

 

 

 

 

 

Sur le même palier, une salle avec trois chaises faisant face au titre du site de AD peint sur le mur de manière à faire peinture, non sans humour, nous sommes invités à regarder l’adresse du site comme une peinture. Sur le même mur, une porte à rideau, de l’autre côté la vidéo On/Off (que vous pouvez découvrir sur le site), titre évocateur pour celui qui fait le lien avec les interrupteurs à monnaie.

 

Ana Lordiet