Concept du Dessin Mural N°4(/)
2002 ————————————
Valise en aluminium, contenant le matériel à la réalisation d’un Dessin Mural N°4(/)
Le concept du Dessin Mural N°(/) a été conçu pour que sa réalisation puisse être possible dans différents lieux. La réalisation d’un Dessin Mural nécessite peu de matériel : une valise et un rouleau de formes en papier. Ceci offre une grande mobilité d’intervention.
Il n’y a pas de limite concernant la longueur du dessin car les parties A et B du plan s’emboîtant l’une dans l’autre, permet au dessin de recouvrir les plus longs murs. Seule la hauteur est limitée de 2.50 m à 6.00 mètres.
Les Dessins Muraux sont réalisés suivant un cahier des charges précis. Le Dessin Mural N°4(/) est une sorte de boîte à outils que l’on peut transporter partout, le matériel qui la compose est assez simple pour qu’il puisse être changé facilement quand cela est nécessaire. Le plateau de la boîte comporte une sorte de palette de dessin, montrant les étapes successives pour obtenir la qualité des traits désirés. Les formes sont dessinées avec des crayons pierre noire, couleur charbon et peuvent être effacées après une exposition.
Les Dessins muraux sont réalisés sur des murs relativement lisses et de couleur neutre telle que le blanc.
Pour réaliser un Dessin Mural, j’utilise trois tailles de traits différents : les traits épais, les traits moyens, les traits fins. Trois tailles de traits afin d’obtenir une perspective aérienne permettant de lire les formes individuellement, mais aussi pour créer une mobilité de la forme et de pouvoir superposer plusieurs formes sans surcharger l’espace mural. Le dessin joue avec notre regard suivant l’angle et la distance ou l’on se trouve. Les formes aux traits fins disparaissent, réapparaissent quelques pas plus tard.
Chaque trait est réalisé à main levé, ceci à son importance, car le trait impose une limite, une frontière. Jusqu’où la main peut-elle aller dans la perfection ? Jusqu’où les imperfections sont acceptables ? De prés, on aperçoit cette limite. Un pas en arrière, ce trait devient parfait. Cette distance interroge le trait qui dessine la forme. Une distance qui interroge nos limites.